top of page

[résidence]

Wafaa Yasin

13 mai au 9 juin 2008

RESSOURCES

POUR ALLER PLUS LOIN

Hetzel_Suzanne-Résidence-La-Compagnie-2021-De printemps en printemps-février-Abdellah1.j
Couderc-Thomas.jpg

Dans le cadre de "Cinéma de Palestine", organisé par AFLAM. C'est à travers son programme de résidences d’artistes que Vidéochroniques a choisi de contribuer à la manifestation organisée par Aflam, "Cinéma(s) de Palestine", en invitant l'artiste Wafaa Yasin pour une résidence d'une durée d'un mois (du 13 mai au 9 juin 2008), au cours de laquelle un ensemble de moyens techniques et humains ont été mis à sa disposition. La mise à profit de ce dispositif singulier nous est apparue opportune car complémentaire des propositions fournies par les autres partenaires de la manifestation. En plus de son utilité pour l'artiste, cette démarche est pour l'association un moyen concret de se familiariser avec la création artistique issue de territoires qui n'ont pas encore fait l'objet de recherches approfondies de sa part.
Wafaa Yasin est née à Tamra (ville arabe israélienne située dans le Nord-Ouest du pays) en 1980, elle vit à Beit Safafa, village voisin de Jérusalem. Elle dispense actuellement des cours d'art moderne à la fondation Al Mamal (Jérusalem) et s'implique, parrallèlement, dans des actions à caractère social au camp de réfugiés de Shufat.
Le travail qu'elle développe (sous la forme d'installations, de sculptures, de dessins, de photographies, de vidéos...) est dominé par la figure de la mort ; il se présente généralement comme la tentative de greffer ou de souder des éléments artificiellement et violemment dissociés, comme des morceaux de corps qui auraient été arrachés, démembrés, amputés ; il aborde les notions d'homogénéité et d'hétérogénéité, d'unité et de diversité, d'harmonie et de discordance, d'uniformité et de pluralité... Les rituels qu'elle met en scène dans ses vidéos lui permettent justement de révéler et d'accentuer diverses images de la différence.

bottom of page