Samuel Rousseau
Samuel Rousseau, Autodafé, 2016
Vidéoprojection HD, livres anciens, acier
110 x 70 x 72 cm
Né en 1971 à Marseille
Artiste à part sur la scène de l’art, l’œuvre de Samuel Rousseau amène le visiteur à s’interroger sur le monde actuel. Un monde sur-médiatisé, dans lequel les humains se pressent et se croisent sans un regard. Il questionne également la place de l’artiste et sa liberté dans la société contemporaine. Si la vidéo est le support de prédilection de Samuel Rousseau, son large spectre expérimental en fait un artiste inclassable. Grâce à l’usage subtil de technologies numériques les plus pointues, il brouille les frontières entre réel et virtuel pour plonger le visiteur dans un univers lyrique.
Diplômé de l’école supérieure d’art de Grenoble en 1995, il est le fondateur du collectif d’artiste Brise Glace et expose en France et à l’étranger. À 30 ans, il réalise sa première œuvre monumentale, Le Géant, pris au piège dans le théâtre de la Gaîté Lyrique à Paris qui sera une des œuvres emblématiques de la Nuit Blanche en 2003. Il participe à la F.I.A.C pour la première fois en 2004. En 2011, il est l’un nommé pour le prix Marcel Duchamp. L’œuvre présentée pour le prix a été réalisé lors de sa résidence à NYC durant cette même année. En 2010, une exposition charnière lui est consacrée à la Fondation Salomon. En 2012, il réalise une importante exposition au Creux de l’enfer à Thiers. De janvier à juin 2015, il créé une série d’œuvres produites par la Fondation Salomon pour une seconde exposition lui étant consacré.
Vidéochroniques soutient le travail de Samuel Rousseau depuis 1997 en l’associant à de nombreuses programmations vidéo (La Station, Nice, 1998 ; Centre d’Art Plastique de Saint-Fons, 1998 ; Le Miroir, cinéma des Musées de Marseille, 1999 ; Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice, 1999 ; festival Les Vidéogrammes, Marseille, 2000…). Plusieurs de ses œuvres ont aussi été diffusées au Canada à l’automne 2001. En 2003 l’association lui consacre une exposition personnelle : Home-tech, art maigre et autre formes ordinaires dans les locaux de Red district où l’artiste montre ses premiers Papiers peints vidéo. Il participe également à plusieurs expositions collectives et manifestations organisées par Vidéochroniques : Décibels images à l’occasion de Vidéogramme 5 (1999) ; Télés d’artistes, Friche de La Belle de Mai (2000) ; Vidéogramme 6 (2000) ; L’esprit du lieu, Vacances bleues (2004) ; De quoi sont les images faites ?, Galerie de la Friche de La Belle de Mai (2007) ; Nothing to sell here, collections d’artistes, Vidéochroniques (2017).
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